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Pétales s’effeuillent
Se plissent dans la main
Juste avant leurs lancées
En poignées sur le lit
Du plancher de marbre d’Italie
Que les pieds à marier fouleront.
L’escorte boutons en feuilles
Fille d’honneur monte vers l’autel.
Montre l’arrêt, puis le trajet destiné à les perdre,
Ses futurs mariés devenus déraisonnables.
Ils n’ont qu’en tête prononcer leur serment
Pour pouvoir survivre au pire des pires.
Le diront-ils ce oui, Ou opteront ils
Pour l’affront du non devant convives.
Elle a un gros ventre qui se contracte
Lui louche du côté d’un homme
Celui même qui l’a oh elle, fertilisé!
Lui étant déjà pour le futur mari
Son amant chéri de ses primes jeunesses.
Pour l’amant voilà une occasion de faire deux coups
Se pérenniser, renouer avec son amant d’antan.
Elle sent soudain une grande envie
On l’étend sur la dure balustrade
Sa robe se fend, la relève par-dessus.
Une grosse fente bien ronde apparait
On entrevoit ce qui sera.
Le futur s’évanouit
Dans les bras de celui qui est son amant.
Elle, elle pousse et gémit.
Délivrée. prend le bébé
L’enveloppe dans sa robe de marié.
Maculé de sang et de ses boues
Elle fuit, court prendre un taxi, se pousse
Vers ce quelqu’un prévenu.
Le taximan en pâmoison
Console le poupon.
Sans détour les reconduit.
À bras ouverts, le voilà son avenir.
Lui, le futur mari délaissé, embarrassé
Embrase, embrasse à qui mieux mieux.
Aucune retenu laissant même tomber
Sa boutonnière rouge pompier
Pour lui tout empressé de reconquérir.
La suite sera aussi tourmentée qu’affriolante
Sans trop se prononcer, tous Ils vécurent.