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Tes lèvres entrouvertes, c’est l’éclat de l’enfance.
Ta fière jouvence, ta bruyante allégresse
Apaisent mon ennui, égayent ma tristesse,
Je ressens en mon corps, un grand froid, ton absence.
Ton départ, ma douleur, quand tu pars je ne puis
Voir au travers du temps qui se solidifie,
Devoir me raisonner au décret du silence,
Survient en mon esprit, ce trou noir, ton absence.
Ce café déserté où nous avons parlé,
Nos crises de fou rire et nos exifroquances,
Ce souvenir de toi me permet d’alléger,
Mon cœur déjà plombé du poids de ton absence.