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Les petits riens qui dessillent les yeux
Le boisé
Chant pour un été sans fin
Revenir de très loin
Si éblouie
Je fais semblant d’y croire, au ciel
Je me mets en état,
d’enchantement
Le mot n’est jamais prononcé à haute voix
Le vague à l’âme m’est facile
Équipage de la même nef
Vous m’accompagnez
Dans la séduction du beau
Devant l’aporie des vies qui m’encerclent
Morts ou vivants
Les arbres se dressent
dans l’étourdissante et blanche magie
aux cœurs ivres d’amour