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La mer, entre les îles, est rose, impudique
Tous les chemins du monde me conduisent à elle
Marcher dans ses orages
Jusqu’à la rade
livrée au malaise
Mon âme tout enténébrée
de votre parfum
j’avance sur des squelettes d’oiseaux
S’en va l’enfance de ce jour.
Je sautille sur les pierres
La joie s’épuise
Sur la plage
une allégresse, une euphorie dans l’air
quelque chose d’heureux
que je ne reconnais pas.
Cette nuit là
j’ai mis longtemps à trouver le sommeil.