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J’ouvre les yeux sur un ciel frileux
J’appréhende la neige, croise des hommes beiges
Le café chez Anne
me donne mal au crâne
Le merle s’est tu
Ta lettre salie tombée sous le lit, me tue
Pas de louanges
Le monde a abattu ses anges
Les perles de pluie m’aveuglent
Le fond d’écran me renvoie un visage veule
Maudit soit la première rosée sur l’herbe éclaboussée
Je reprends mon bâton de pèlerin, l’affaire est classée.
La poète se remet au clavier sans rire
L’Histoire est à réécrire.