Inquiétude en un certain matin (Hélèna Courteau)

ÉLP

.

J’ouvre les yeux sur un ciel frileux
J’appréhende la neige, croise des hommes beiges

Le café chez Anne
me donne mal au crâne

Le merle s’est tu
Ta lettre salie tombée sous le lit, me tue

Pas de louanges
Le monde a abattu ses anges

Les perles de pluie m’aveuglent
Le fond d’écran me renvoie un visage veule

Maudit soit la première rosée sur l’herbe éclaboussée
Je reprends mon bâton de pèlerin, l’affaire est classée.

La poète se remet au clavier sans rire
L’Histoire est à réécrire.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s