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Rendez-vous à la brunante
À contre jour, le songe prend forme
Chuchotez mon amour,
les sons portent comme à la surface d’un lac
Doucement longtemps
le rêve se poursuit
Comme une mer du dedans du dehors
Je survole avec toi
les plages d’ombre entre les faisceaux des lampadaires
Les langueurs apaisent
calment vos fièvres
La courbe du soir qui penche
est visible
J’ai faim, j’ai faim pour vous
d’un siècle de muse
Derrière la porte du jardin
le vent soulève le voile d’Érato