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À celui de ma transition
J’entends sa voix qui me susurre
À l’oreille près de ce qui me conduit
À l’encrier et à la plume se sauçant
L’un en l’autre se sustentant
Pour que mes mots jaillissent
Sur le papier s’épanchent se forment
Au rythme des vagues me lavent
J’entends son souffle qui me propulse
Dans la constance de la marée
Son air ses pictos son jazz et ses gâteaux
L’un comme l’autre tapissent mon envie
Envie grandissante d’écrire de me dire
De me guérir de ma peur de m’afficher
Complètement libre d’être
J’entends ses silences qui donnent le sens
À ma quête de tant d’errances de turbulences
Silences insistants sur ma capacité à grandir
La foi de deux, ensemble merveilleux présent
Que serait l’existence sans celui qui simplement
Dans sa caverne s’offre en accoucheur
La naissance du bébé assiste coupe le cordon