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Le pommier de toutes saisons dans une forêt sauvage en gang réunie
De blanc à peine rosée pâle sur la bute en couronne installé
Jamais il ne rechigne, il reçoit comme on aime à la folie.
Ses petites pièces de tissus diaphanes translucides sensibles
Savent que demain elles voleront en suspension.
Pourtant la grâce passe par là pour moi la femme des bois
Une surprise m’attend au détour en contrebas de cette butte.
Comme une jeune mariée elle m’offre le plus beau des voiles
Dans ce décor que je découvre je reviens chez moi l’âme resplendissante.
Ce cadeau s’inscrit dans l’ordre des miracles inespérés inconcevables
Les mots me manquent pour capter le surréalisme au-delà des figures de style.
Pomme d’amour d’api et tapis volant fleurtent en même temps
Avec l’hiver ses flocons blancs et le printemps en bouquet sur tige.
Je chevauche dans un instant deux saisons chacune à son meilleur
J’éclate au soleil qui se faufile en rajoute des touches de brillance.
La terre sent la terre et l’odeur active mes ardeurs
Une envie folle de me rouler dedans, dans la gadoue glaiseuse à souhait.
Le ciel d’un bleu immense pur de mes tentations s’en fiche éperdument
Je suis de ce décor enchanteresse la reine survivante je reprends vie à vivre
L’amant m’attend le feu brule le café fume il n’a qu’à continuer
Pour la suite, je n’étalerai d’avantage, à vous votre moment.