Ensemble l’enfance (Nicole Gravel)

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Loulou mon Loulou d’amour
Je ne pouvais mieux rêver comme frère de jeux de mon enfance que toi mon Loulou. Des jeux, des jeux nous avons en masse joué.
À la marelle aux billes à la corde à danser à cueillir fruits des sous-bois à nager…
Je dansais le ballet cuisinais des biscuits et des musiques fortes pour enterrer nos cris de joies. Nos bagarres nos disputes d’un chiffon on les a époussetées suivi parfois de bouderie, mon calvaire
L’enfance mon ami m’a servi de drapeau de panache d’endurance de victuailles
Sauter plus haut que les nuages, ramener des idées des effronteries les exécuter et déguerpir
Chanter des chansons pour provoquer la grosse femme enragée qui court avec son balai après nous.
Ouf! on l’a échappé belle et bien des fois la grasse furie les tontons Asselin… Mais quand j’y repense ce n’était pas sérieux seulement l’innocence de provoquer
On l’as-tu si souvent ri chanté à tue-tête à chaque fois comme une passe directe à notre enfance puis d’autres chants pour résister au sommeil en direction vers le minuit solennel de papa.
Mes gants blancs me piquent à la messe à la cathédrale à attendre la fin, heureusement tu me distrais des bonbons bénis à un sous et puis plein les poches
Les mandarines les surprises aux cerises le va et vient vers le frigo à écouter blottis au-delà du réel à se faire des peurs les envahisseurs Oh! Quel effroi!
C’est que c’est Noël le temps d’étirer le jeu dans le fort que Richard nous a construit que dire de ses cabanes dans les arbres la plus belle à un toit de tôle gaufrée

Le blanc le froid le glauque et le mystère nous accueillent étirent ensuite le plaisir de patiner ensemble au parc pour moi sur les bottines et d’aller courir vite au colisée, Georges Vézina, voir jouer Richard notre héros. On crie pour lui il compte c’est l’apothéose.

Les lumières les fêtes les lacs de nos vies la rivière ses berges maman qui nous convie au festin le rythme par des tendres attentions et elle festive belle solennelle comme seule elle peut être et demeure ainsi.
Aux évènements les plus précieux tu as été présent m’escortant même jusqu’à New York moi en mire pour l’Afrique. À la mosquée tu as tellement ri et ta générosité m’a permis parfois de tisser des ponts par-dessus la mêlée d’accepter l’impensable. Sons musiques café noir au lait, vino, tes décors et ton élégance extrêmes
Dans mes tribulations, mes envolées, mon mariage mes études toi vivant en face sur Decelle, mes petits poussins, mes espoirs que dire de mon bureau où il n’y a que toi où pour toi j’écris ces lignes aussi pour maman que tu chéris comme moi
Pour elle nous avons traversé le désert nous l’avons ramené des morts nous avons été un phare conservant les perles qu’elle nous a si souvent offertes et puis nous l’avons laissé partir dans sa chambre au grand arbre. Toujours ensemble que de moments impossibles à raconter car trop fort me brûle, je ne peux, je m’arrête là, je sais que tu sais.
Merci mon frère mon ami plus profond dans mon cœur.

Ensemble l'enfance

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