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Je suis l’inconsolée, la morose
Je m’insinue dans cette chambre close
Vouée aux adeptes du vers et de la prose
Des âmes, avec leur mal en osmose
Forgeant de fabuleuses roses
Avec de sinistres choses
Sirotant de succulentes doses
Et s’ouvrant à la nature éclose
Autant de douleur, ils disposent
Autant de liberté, ils proposent
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Écrire, lire, penser 