Printemps de verre

Arrachée d’un réel rigoureux
j’hurle mon rôle cruel de suie vieille et acide

Un afflux louche marche sur ma friche de tête
crâne osseux dansant fermé

Extraite d’un concret draconien
s’y brûle l’épaule chargée
d’âpre où dérapent des rides

Une folle foule de mouches marche sur m’en fen-t-être
printemps de verre