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Tout près d’la Nouvelle-Orléans, en Louisiane
Dans un tas de billots en forme de cabane
Au creux de la forêt, où le chemin fait coude
Vivait un paysan nommé Johnny B. Goode
Qui savait lire et écrire de façon bien moche
Mais qui jouait la guitare comme on sonne une cloche.
Va, va, Johnny B. Goode
Par un lacet à sa guitare son cou était lié.
Après les travaux, près de la voie ferrée,
Au pied d’un sapin, bien au frais, à l’ombre,
Il inventait des rythmes et des accords sans nombre.
Les gens qui passaient disaient, étonnés:
« T’as vu ce paysan? Quelle dextérité! ».
Va, va, Johnny B. Goode
Sa maman disait: « Tu sera un monsieur très bien
Et tu seras le chef d’un groupe de musiciens.
Tous les gens des quatre coins du canton
Jusqu’au crépuscule écouteront tes chansons.
Ton nom, peut-être un jour scintillera dans la dans la gloire
Ça dira: «JOHNNY B. GOODE, CE SOIR.»
Va, va, Johnny B. Goode
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En v.o., c’était il y a un petit peu moins de soixante ans que cette composition cruciale sortait sur disque (elle fut envoyée par la suite dans l’espace, avec 27 autres plages musicales du monde, dans la sonde Voyager, pour son statut incontournable d’œuvre terrestre significative).
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