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Libre dans des bras anonymes
Sanguine au seuil de la jeunesse
L’obscur objet du désir
en équilibre sur le fil
Mes nuits sont cruelles
Je ne suis pas belle, je suis pire
Lolita chante
Mes yeux embrasés vous soumettent
Lolita danse
Mon double m’entraîne hors de vous
Lola revient toujours
Inlassablement
comme la louve vers sa proie
Illusoire collégienne
le personnage est fait de chair surtout de sang
rêvée par les juges de la beauté
Les propriétaires de l’éros
sont confondus
À l’agonie, ils pleurent leurs vains aveuglements