.
D’où sort ce blond éclair qui déchire la brume
Depuis cinq ans, j’habite un tourbillon d’écume
De vouloir t’effleurer encor que je n’ose
Mon cœur est un jardin, le tien est une rose
Les ronces écartent leurs tiges desséchées
Ployant sous la rosée. Tu es dans mes pensées,
Le sujet de ma joie et de tous mes émois
Mon cœur est un jardin, ta peau, un hortensia
Quand ton regard bienveillant s’est posé sur moi
J’ai cherché ton amour rouge comme un glaïeul
Goûtons la volupté divine d’être seuls
Mon cœur est un jardin, ton corps est un lilas