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La plénitude que j’ai éprouvée.
De ces lieux grouillant de vie
de ferveur et d’affolement.
Ma mère a fait une dépense somptuaire
pour aller au bal
il faut bien se chausser
Postée à l’ombre d’une colonne enguirlandée
À contempler le tourbillon je coule des moments sublimes
mes larmes coulent
La déclinaison des guitares,
la force brutale des mouvements de la chanteuse
Emmêlées
Les chaussures me font danser
La gratitude envers le spasme de vivre
me renverse
D’emblée Je suis enchaînée
en toute impunité en tout immunité
à la joie
malgré tout
inébranlable
À la nuit la nuit