Le progrès, c’est une redite
Dans l’écume
Il abandonne la naissance d’Aphrodite
Dans un bon lot de brumes
Le progrès, c’est passer au bleu
Pour avoir été gris
C’est traiter le pire pour le mieux
Sans peut-être, sans merci
Et ces arborescences ébouriffées
Cherchent le vent qui les chahute
Et les voici qui se percutent
D’avoir tant progressé
Tu veux que ce soit la mer?
Je le veux bien aussi. Beau, laid…
On ne limite pas les limailles de fer
On n’arrête pas le progrès.
[Ce tableau de Papy (Clément Gravel) et ce pictopoème de Ysengrimus (Paul Laurendeau) sont reproduits ici sous la coordination de Nicole Gravel, agente d’artiste]