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On sait qu’à la poly, on ne trouve pas une seule jeune femme mais une infinie d’âmes.
Là où l’esprit vous invite.
Là où le cœur vous convie.
Voilà le lieu de rassemblement des adultes en devenir.
Comme les anneaux de croissance d’un arbre, les humains se déploient, semblables, jamais pareils.
Du Chili, Audrey se réjouit à l’avance du long séjour qu’elle fera dans la métropole du Québec. De l’appartement partagé avec Talie encore inconnue, des promenades sur le boulevard Saint-Laurent qui semble s’allonger à l’infini, des cafés qu’on termine froid payé grâce à la petite bourse.
Talie de Shawinigan, craint l’instabilité du monde. Dans une chambre toute à elle, elle croit trouver un havre de paix, en parcourant les notes de cours récoltées dans les classes de génie physique.
Maïka, croit à la beauté du monde mais se méfie des loups.
Charlotte, troque le créole pour le français. Tout ira bien, lui confirment les camarades.
Emma est distraite par Manu qui préfère la musique aux sentiments.
Arielle, l’insomniaque s’adapte à l’arraché, aux horaires diurnes de l’établissement.
Complices de force, solidarité complice, malgré les vicissitudes, les étudiantes ont en partage la richesse de leur héritage.