Le fusil chargé (Pierre Charles Généreux)
. J’ai gardé en tête nos baises sulfureuses,Maintenant nos ébats, une plainte, m’arrachent.Nos trop rares étreintes sont devenues rugueuses,Nos baisers sont plus froids que le fil d’une hache. Ma musique […]
. J’ai gardé en tête nos baises sulfureuses,Maintenant nos ébats, une plainte, m’arrachent.Nos trop rares étreintes sont devenues rugueuses,Nos baisers sont plus froids que le fil d’une hache. Ma musique […]
. Tes lèvres entrouvertes, c’est l’éclat de l’enfance.Ta fière jouvence, ta bruyante allégresseApaisent mon ennui, égayent ma tristesse,Je ressens en mon corps, un grand froid, ton absence. Ton départ, ma […]
. Quand la vie est amère et que le réconfortN’est plus à ma portée, tu comprends sans effortTout ce qui m’accable. Si j’éfouère, tu es celleQui me pousse à marcher, […]
. Je suis mauvais dormeur. Le tourbillon affolé de mes pensées me laisse rarement le répit du silence, elles se rangent en ligne, se disputant le privilège de me garder […]
. La face de la beauté n’est que symétrie,Sa glorieuse aurore toujours se renouvelle.Les frissons de la chair, la volupté des nuits,Elle détient le secret de les rendre immortels. L’éloquence […]
. L’amour, comme les perles enfilées sur la corde,Pareil chaque matin. Que puis-je donc espérerDu miracle improbable que tu m’aies aimé?De l’unique faveur que le destin m’accorde? Ton corps, comme […]
. J’ai franchi le désert, asséché l’océan,Défriché des forêts, aplani des montagnes,Mis le feu à un lac, j’ai éteint un volcan…Quel défi relever pour qu’elle m’accompagne? J’ai sanglé ma guitare […]
. L’amer du cacao qui me pique la langue,La délicatesse du thym, des anémones,Ces miracles de vie que la nature donne,Plus bruyant qu’un discours, plus probant qu’une harangue. Le parfait […]
Ce qui reste de nos rêves(L’heure de la sieste) L’enfance est un pays oublié Seule je joue dans la chambreMa sœur est absente Tirant sur la toileMa mère cache le […]
. Ta cadence assurée, ta sublime prestance,Tu bats pour le rythme sans requérir d’effort.Te prendre dans mes bras, délicieuse échéance.Tu convaincs, de danser, mon cœur conquistador. Te revoir de nouveau, […]